Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
BoBoSPiRit
Derniers commentaires
4 mars 2007

Clément Sarko, même combat

0201dUne des mesures prises par Nicolas Sarkozy lors de son passage place Beauvau et il y est encore, bien que son ministère organise les élections et que lui-même soit candidat, fut la fermeture du centre de Sangatte. Cette fermeture qui avait fait dire par certains, lors de son annonce par le ministre candidat, qu’enfin il était le seul à faire bouger les choses, est un véritable échec. En effet, il y a toujours autant de migrants qui errent aux alentours, sauf qu’ils n’ont plus d’endroit pour se réfugier. Alors, il faut bien faire quelque chose, d’où la circulaire du ministre de la justice, Pascal Clément, dite de « lutte contre l’immigration clandestine dans le Calaisis ». En réalité, cette circulaire vise à contrer l’audace des juges qui en appliquant le droit, libéraient les étrangers attrapés à Calais. Ces étrangers sont repérés par des gendarmes qui les arrêtent et les envoient vers les tribunaux pour les expulser et ce, sans interprète. Le hic, c’est que la procédure, bien que courante n’est pas légale. C’est là qu’intervient le « sarkozyste » Pascal Clément muni de sa circulaire. Tout l’enjeu de cette dernière, elle reprend les arguments du ministère de l’Intérieur, est de faire avouer aux clandestins qu’ils veulent rentrer dans leur pays. Cet objectif se simplifie lorsque ces mêmes personnes n’ont pas d’interprète… elles se font alors bizarrement mal comprendre. D’après « le Canard enchaîné », plusieurs juges ont dénoncé ces pratiques : « violations de procédures multiples et d’une particulière gravité », « moyens intentionnellement mensongers » ont ils mentionné. Il faut croire que le tout sécuritaire du candidat Sarkozy est contagieux… B.F
Publicité
Commentaires
P
Pour info, le "qui avait fait dire par certains", vous pensez à Lang ? C'est bien lui, entre autres, qui s'était bruillament félicité de la fermeture du centre.<br /> Pour mémoire, rappelons également la position du prédécesseur de Sarkozy, Vaillant, qui consistait, comme d'habitude, à ne rien faire et à laisser pourrir la situation.
Publicité